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La pollution de l'eau

Définition

    La pollution de l'eau est, par définition, une altération de sa qualité et de sa nature, altération qui peut être d'ordre chimique, physique ou biologique. Cela entraîne une perturbation de l'écosystème environnant (plantes, animaux, ...) pouvant avoir de graves conséquences, telles que la disparition d'espèces vivantes, la migration de certains animaux aquatique ou encore l'intoxication des êtres vivants se nourrissant de cette eau.

 

Les origines de la pollution

    La pollution peut être d'origine naturelle, mais peut également, et de plus en plus de nos jours, avoir une origine anthropique, c'est-à-dire qu'elle découle de l'activité humaine.

 

    Dans un premier temps, parlons de la pollution d'origine naturelle. Elle est la conséquence de l'érosion des sols, des rejets naturels des animaux, de l'activité volcanique ou encore des catastrophes naturelles (tsunamis, cyclone, ...). C'est, en somme, toute pollution n'étant pas l'effet de l'activité humain.

 

    Dans un second temps, occupons-nous de la pollution d'origine anthropique. Elle est la conséquence de toute activité humaine. Cela inclu, entre autre, les déchets ménagers, les activités domestiques (chauffage, lave-vaisselle, ...), l'agriculture (très polluante à cause de l'utilisation de pesticides et autres techniques), les centrales (nucléaires, hydrauliques, ...) ou encore les transports (routiers ou non).

 

    De nos jours, nous pouvons affirmer que l'activité humaine est la cause de la majeure partie de la pollution terrestre.

Rejets d'usines dans un rivière, entraînant la pollution de cette dernière. Image tirée du net.

Différents polluants, différentes pollutions

    Il existe différents polluants pouvant être présents dans l'eau, ainsi que différents types de pollutions. En voici une liste non exhaustive.

    Les substances toxiques, telles que les résidus de métaux lourds, désormais appelés élément-trace métallique (ETM) (tels que le plomb, l'arsenic, ...), ou les Polychlorobiphényles (produits chimiques interdits dans le monde depuis 1987). Ces substances sont particulièrement néfastes pour les organismes vivants.

    Une pollution due à de fortes concentrations en nitrate, entraînant l'eutrophisation de l'eau.

    Les polluants dits pathogènes, tels que les bactéries (on parle de pollutions bactériologiques). Cette pollution bactériologique est l'une des principales causes de déchets dans le monde, en effet elle est à l'origine de nombreuses maladies mortelles telles que le choléra.

    Certains déchets organiques sont considérées comme des polluants. Effectivement ces déchets ont besoin d'oxygène, on parle de la demande biochimique en oxygène (DBO). Ils absorbent alors tout l'oxygène présent dans l'eau, ce qui entraîne la mort des autres espèces sous-marines ayant besoin de cet oxygène.

    La pollution thermique, qui est la conséquence d'une forte hausse (ou baisse), de la température de l'eau. Cette hausse (ou baisse) de la température perturbe la vie sous-marine, peut entraîner la raréfaction de l'oxygène dissous dans l'eau et peut aboutir à la mort de certaines espèces aquatiques présentes dans le milieu.

    Les polluants d'origine pétrolière sont parmi les plus néfastes. Ils étouffent la faune et la flore sous marine, ce qui engendre sa mort.

 

    Généralement un polluant est considéré comme tel lorsqu'il se trouve en trop grande quantité dans l'eau (le nitrate ou les bactéries par exemple) on parle alors d'oetrophisation des eaux, mais certains sont néfastes de base, et donc considérés comme des polluants alors même qu'ils ne sont pas dans l'eau (les substances toxiques par exemple).

 

Zoom sur la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau

    Comme nous l'avons vu, l'activité humaine a largement contribuée à la croissance de la pollution, et en particulier la pollution des cours d'eau et de nappes phréatiques. Selon des études, la moitié des fleuves et rivières de notre plantète sont pollués.

 

    Tout d'abord, il faut savoir que la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau est, pour l'Homme, plus grave que la pollution des mers et des océans. Effectivement, l'eau des mers et des océans est de l'eau salée, contrairement à l'eau des nappes et des cours d'eau qui est de l'eau douce. Or c'est l'eau douce qui est vitale aux animaux, et à l'Homme, puisque c'est elle que chacun boit au quotidien pour se réhydrater et ne pas mourir. Bien entendu il existe des techniques permettant de dessaler l'eau de mer, mais les animaux ne peuvent en profiter, et sans eau potable ils finiront par disparaître.

Ainsi même si la pollution des mers et des océans est un problème que l'on ne peut ignorer (en effet cette pollution entraîne la mort de nombreuses espèces sous-marines) ; la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau reste plus importante. Trouver des solutions pour lutter contre cette pollution devrait être une priorité majeure.

La pollution que nous déversons aujourd'hui dans les sols (et donc dans les nappes phréatiques), dans les rivières et partout ailleurs, continuera de contaminer l'eau durant longtemps après notre mort. Il est donc nécessaire de dépolluer l'eau avant de la rendre à la nature. Les stations d'épurations sont bien entendu construites dans ce but, mais elles ne sont pas capables de dépolluer entièrement l'eau, contrairement aux techniques de phytorémédiation, qui, associées entre elles, permettent d'obtenir une eau potable.

 

Poisson décédé, des suites d'un empoisonnement de l'eau. Image tirée du net.

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